Cette fin d’année n’augure rien de bon pour la cardiologie libérale en 2013. Sans
revenir sur la signature de l’avenant n°8, dont nous avons montré tous les effets
néfastes, je souhaite vous faire aujourd’hui un point sur l’actualité...
Le SML, la CSMF et MG France viennent d’apposer leur signature sur l’avenant n°8.
Si celle de MG France est à la limite compréhensible, le blanc-seing des deux autres
syndicats signataires pose plus d’interrogations que de réponses.
L’idée, pour le moins intolérable et injurieuse, de vouloir baisser le tarif des actes
de la cardiologie interventionnelle, non seulement pour les attribuer à ceux des
spécialités n’ayant pas atteint leurs valeurs cibles, mais aussi pour revaloriser
certains actes de la cardiologie clinique, est un « casus belli ».
S’il ne faisait aucun doute que Marisol Touraine aurait un grand ministère, en l’occurrence le ministère des Affaires Sociales et de la Santé, beaucoup plus inquiétant est l’absence de ministre délégué à la Santé, alors que c’est l’une des toutes premières préoccupations des Français. Son premier discours à la Fédération Hospitalière de France et ses rencontres avec MG France et la FMF, en privilégiant les opposants d’hier, sont tout de même un symbole fort. Primauté à l’accès aux soins, encadrement des dépassements (...)
Le Développement Professionnel Continu (DPC), alliant perfectionnement
des connaissances et évaluation des pratiques professionnelles, commence,
enfin, à voir le jour. Les principaux décrets sont parus au Journal Officiel...
Les réactions ne se sont pas fait attendre, dès la signature par la CSMF et le
SML de l’avenant n°7 sur la rémunération sur objectifs de santé publique, la
FMF et le Président du CNOM ont eu des réactions pour le moins surprenantes.
La cardiologie sera la première spécialité à expérimenter cette nouvelle forme
de rémunération basée sur des objectifs de santé publique. Devions-nous faire
l’impasse et refuser de participer à sa conception ?
La médecine libérale spécialisée ne semble pas intéresser les candidats à la
présidentielle, pourtant notre rôle dans la coordination des soins est indispensable
et reconnu par l’ensemble de la population...
Plusieurs articles de la loi relative au renforcement de la sécurité sanitaire du
médicament et des produits de santé doivent attirer notre attention.